On attire toujours les mêmes ! Quelle est donc la source de cette phrase ? Peut ont donner crédit à une telle expression sans avoir un vécu, une expérience chiffrée en années suffisamment nombreuses, pour se permettre de regarder dans le rétro et faire un bilan, le bilan de sa vie ? Alors, le compte est bon ! J’ai acquis le recul nécessaire pour confirmer l’authenticité de ce que l’on pourrait réduire à un cliché.
Pourquoi un tel constat aujourd’hui ? Un bien étrange comportement s’est naturellement imposé ces derniers mois. Je pourrais qualifier cette récente attitude de sauvegarde, comme un rempart à l’image de ceux de Vence. J’ai baptisé cette conduite : fuite devant l’ennemi. Qui est-il donc cet adversaire ? L’homme ! Celui qui révèle, dans son regard, des projets qui ne concernent que lui, pour lui. Alors, comme une midinette, je détale puis je change mes itinéraires pour échapper à ces fameuses rencontres que l’on voudrait me faire croire hasardeuses.
On attire toujours les mêmes ! Les hommes qui ont croisé ma vie, étaient de piètres contrefaçons, des clones que, tel un puissant aimant, j’ai bien involontairement attiré. Des losers menteurs, opportunistes, égoïstes, pédants et pour le dernier en date, j’ajoute : rat… (Mon Dieu, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font). Les bons, les vrais, les protecteurs… Ceux-là sont attirés vers d’autres, ce qui ajoute à leur valeur. Lucide et surtout pas amère, j’esquive la fatalité, mais je conserve une sincère affection pour l’homme.
On attire toujours les mêmes ! Mes amis sont solides, aimants, bienveillants, fidèles… Hommes ou femmes, ceux-là, je les garde précieusement, c’est mon trésor, c’est ma revanche sur… les autres.
Mon nouveau choix de vie, entourée de mes amis, m’apporte enfin la plénitude d’un confort inégalable.
Alors oui, on attire toujours les mêmes.
Qui s’assemble se ressemble ! Pas toujours vrai, mais… Ce sera l’occasion d’un autre billet.