Ces dernières années, j’ai été contaminé par un étrange virus qui me fait inverser le libellé de certains principes inculqués à mes enfants.
- Je remets toujours au lendemain ce que je ne suis pas tenue de faire le jour même.
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tard…
Bref, j’évite toutes les contraintes. La télé est souvent allumée, mais je coupe le son. Les infos me démoralisent, alors je coupe les images, mais pour ne pas m’isoler du monde, je regarde quelquefois les infos de M6. C’est court, concis et c’est suffisant. Le soir, je ne manque pas de regarder, lorsqu’il y en a, films et séries dans le domaine de la fiction, de l’étrange mais également certaines séries policières. Je passe beaucoup de temps devant l’écran de mon ordinateur à lire ou à faire des recherches sur Internet et lorsqu’il est l’heure de préparer le repas de mes petites boules de poils, je ronchonne en constatant que la journée se termine déjà. Mais la nuit va commencer, ma période privilégiée pour l’écriture. Elle est loin ma vie trépidante d’avant ! Bien sûr, ces journées sont ponctuées de sorties pour toutou. Je l’emmène également à la plage, celle dont l’accès est autorisé pour les chiens, mais ma petite bourrique ne veut pas aller dans l’eau. Je lui ai pourtant prouvé qu’elle savait nager !
Une envie presque irrépressible me taraude depuis quelques jours… et je devrais ajouter des heures aux heures. Je vous en parlerai un autre jour.
Une vie bien banale de retraitée non retraitée.