Un crayon facétieux déambule dans mon esprit. Il gribouille des mots, des signes, sur les façades de mes tiroirs.
Ma mémoire est encombrée de tiroirs, plus ou moins hermétiques, et ce crayon malicieux insiste lourdement sur ceux qui sont fermés à double tour. Il me gratouille, me chatouille les méninges, neurone après neurone, heure après heure, ce fouineur inquisiteur s’obstinera dans un va et vient infernal jusqu’à capitulation.