Oyé, oyé ! Qui veut mes belles promotions ? Venez, achetez mes services, vous ne trouverez pas mieux sur le marché ! Service après-vente garanti !
Alléchés, nous allons piocher quelques éclaircissements, mais cette simple démarche va déclencher l’ouverture d’une souricière dans laquelle, implusifs que nous sommes, nous allons nous engouffrer sans comprendre qu’il ne s’agit là que des prémices de l’embuscade. Ils sont bien formés les bougres ! Appâtés par un attrayant pourcentage, et convaincus que c’est notre jour de chance, notre oreille, luttant contre notre conscience éclairée, se fait attentive. Subrepticement, ils vont resserrer le nœud jusqu’à étouffement et capitulation. Vous n’avez pas encore acheté, vous n’avez pas encore signé, et, dans cet état d’indécision, vous êtes le roi à qui le vendeur promettra monts et merveilles. Que risquez-vous devant ces belles promesses ? Alors, on signe, on commande, on achète… Hélas, à peine l’enregistrement effectué, de l’état de souverain vous voilà subitement destitué pour n’être plus que le simple quidam embarrassant, à qui il ne reste que le parcours du combattant pour se sortir de situations inextricables.
Chacun y va de son petit commerce, jusqu’à madame la postière qui harcèle la clientèle, le terme n’est pas trop fort, pour vous vendre moult services et autres gadgets. Ainsi va notre société de consommation. Hélas, elle a perdu cette notion d’antan qui disait : le client est roi !
Le pot de fer contre le pot de terre représente une lutte incessante et je sais, nous savons qui est le dindon de la farce : toujours et immuablement le même.
Plus j’avance dans cette vie de surconsommation et plus j’ai envie de tout envoyer au diable. Hum… Facile à dire et surtout pas à appliquer lorsqu’on utilise tous ces produits de consommation ; ils sont si indispensables…