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  • : Le blog de Mary J'Dan
  • : Vous voulez créer ou enrichir votre bibliothèque virtuelle ? Ce blog a pour objectif de promouvoir les œuvres littéraires d’auteurs inconnus. Ce vivier d’ouvrages, qui sort des sentiers battus de l’édition classique, recèle de véritables trésors en lecture libre sur la toile. Des liens inhérents à ces ouvrages vous seront proposés, soit pour une lecture intégrale soit/ou pour vous procurer la version papier.
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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 14:03

Aimé Césaire s’est envolé avec la voix de sa plume.

 

 

Chantre du célèbre concept de "négritude" (la conscience d'être noir), avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontran Damas, Aimé Césaire a consacré sa vie à la poésie et à la politique. Infatigable promoteur de l'autonomie, et non de l'indépendance, de la Martinique, Aimé Césaire a été de tous les combats contre le colonialisme et le racisme. http://www.europe1.fr/
 

Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1956, p. 83, 64. 

Extraits :

[…] Et la voix prononce que l'Europe nous a pendant des siècles gavés de mensonges et gonflés de pestilences,
car il n'est point vrai que l'œuvre de l'homme est finie
que nous n'avons rien à faire au monde
que nous parasitons le monde
qu'il suffit que nous nous mettions au pas du monde
mais l'œuvre de l'homme vient seulement de commencer
et il reste à l'homme à conquérir toute interdiction immobilisée aux coins de sa ferveur
et aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force […]

[…] C'était un nègre dégingandé sans rythme ni mesure.
Un nègre dont les yeux roulaient une lassitude sanguinolente.
Un nègre sans pudeur et ses orteils ricanaient de façon assez puante au fond de la tanière entrebaillée de ses souliers.
La misère, on ne pouvait pas dire, s'était donné un mal fou pour l'achever. […]

Moi, laminaire..., Aimé Césaire, éd. Seuil, 1982 (ISBN 2-02-013123-4), poème 46 (« Saccage »), p. 66.

Extrait :

[…] Il faut savoir traverser toute l’épaisseur du sang
avec trois voyelles de fraîche eau
anxieusement renouvelée par l’oriflamme
toujours à reconsidérer d’une chaîne à briser […]

***

Homme de lettres et homme engagé, il restera définitivement un exemple marquant et s’est inscrit comme le plus grand poète de son époque.

La richesse de ses ouvrages est immense, que ce soit la poésie ; le théâtre (4 pièces) ; les essais, dont le discours sur la négritude, mais aussi un enregistrement audio (que je recherche) : « Les voix de l’écriture », 1994.

La France est en deuil, le monde le pleure, il va nous manquer, il me manque déjà.
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 15:53

Un crayon facétieux déambule dans mon esprit. Il gribouille des mots, des signes, sur les façades de mes tiroirs.

Ma mémoire est encombrée de tiroirs, plus ou moins hermétiques, et ce crayon malicieux insiste lourdement sur ceux qui sont fermés à double tour. Il me gratouille, me chatouille les méninges, neurone après neurone, heure après heure, ce fouineur inquisiteur s’obstinera dans un va et vient infernal jusqu’à capitulation.

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 13:57
Malgré mon petit coup de gueule, je suis très fière d'être vençoise. N'est-elle pas belle, ma ville !

 

MAIS, je veux dénoncer le manque de civisme, le manque de respect de la vie d’autrui.

Je déplore la suppression du cours d’éducation civique, dispensé dans les écoles à l’époque où l’on enseignait toutes ces valeurs aujourd’hui oubliées.

Ce chacun pour soi et les autres on s’en fout, est le credo brandi par notre société « moderne ». Courtoisement nous parlons de nuisance sonore alors que le terme d’agression serait plus juste.

À mon arrivée dans cette jolie ville de Vence, près de la cité médiévale, ma joie allait vite se transformer en désespoir. Lors de mes premières visites, avant la décision finale, mes oreilles étaient fermées et ont joué leur plus mauvais rôle, celui de sourd ! Je n’avais perçu que le cadre dans cet environnement éblouissant, ses magnifiques ruelles présageaient calme et sérénité et elles m’ont attiré sournoisement, car ce n’était, hélas, que poudre aux yeux. Certes, plus les rues sont étroites et plus elles font caisse de résonance. Les deux roues, pétaradants au maximum de leur possibilité, passent à toute heure du jour, ou de la nuit, et me donne cette désagréable impression qu’ils traversent mon salon ou ma chambre. Les voitures, qui ne peuvent bien évidemment rester en stationnement, font des haltes le temps nécessaire pour charger ou décharger. Si tous les habitants vivent le même « combat », aucun ne supporte de ne pouvoir passer librement dans la contrainte d’une attente, qui se voudrait pourtant brève, et les armes sont les mêmes pour tous : les klaxons, là encore, de jour comme de nuit. La réfection de la place du Grand Jardin, entamée depuis plusieurs mois, a pris du retard alors, on met les bouchées doubles et les travaux se prolongent pendant la nuit. Il faut donc endurer le bruit des gros camions, des pelleteuses, des bips de recul… Tout ce brouhaha incessant, 23 heures sur 24, se calme entre 4 heures et 5 heures du matin. Ce silence subit me donne le tournis quelques secondes et, enfin je peux dormir !

Épuisée, nerveusement et physiquement, j’ai rendu les armes en déménageant, toujours à Vence, mais loin de ce tohu-bohu et surtout, avant de haïr définitivement mon voisinage.

Vence la jolie est magnifiquement belle et elle fait la joie des touristes, mais il n’y fait pas bon vivre partout.
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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 16:32

Il est des jours, de ces jours noirs où les catastrophes, petites, moyennes ou grandes s’enchaînent, quelquefois à un rythme infernal. Et c’est précisément dans ces instants que l’on se dit que notre ange gardien nous a lâchement abandonné. Que faire d’autre sinon pester contre ce mauvais sort traqueur, ce persécuteur débusquant la moindre faille pour s’y engouffrer sans vergogne, et avec détermination ! Attendre, face à une lutte souvent perdue d’avance ? Certains disent : série noire, jamais deux sans trois, demain est un autre jour, etc. D’autres ajouteraient qu’après avoir touché le fond, nous ne pouvons tomber plus bas alors, réjouissons-nous. Bien maigres consolations que toutes ces balivernes ! Et si l’on y restait, au fond, y a-t-il là de quoi se réjouir ? Quelqu’un a-t-il déjà eu l’idée, après avoir constaté la désertion de son ange gardien, de téléphoner à Zorro ? Est-il venu sur son fier destrier noir ? emoticon-zorro.gif Si oui, vous voulez bien me donner son numéro de téléphone ?

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 18:58

Ne plus savoir ou poser son regard, et vouloir se soustraire à celui des autres : y a-t-il une solution pour profiter de son balcon et échapper à l’œil indiscret ?3d-infirmi-E8re-piqure.gif

À ma gauche, sur sa terrasse, papy prend son bain de soleil et se repaît du spectacle que lui offre une vue plongeante sur son voisinageca_va_pas.gif  Avant de profiter, moi aussi, d’un peu de ce soleil bienfaiteur, je jette un œil sur l’extérieur avec la ferme intention d’éviter de m’exposer à découvert avant de m’engager sur mon balcon, stratégiquement aménagé. Le papy scrutateur est là, ce qui me contraint à des contorsions, et à un éprouvant jeu de cache-cache afin d’éviter son regard inquisiteur. Je rase le mur jusqu’à mon siège, caché au milieu de mes plantes, et me m’installe en maugréant : « Pas moyen d’être tranquille chez-soi ». C’est alors que, saperlipopette ! Voilà qu’à droite, un jeune homme à sa fenêtre fume sa cigarette. Je le sens contrarié et il doit penser, tout comme moi précédemment, « pas moyen d’être tranquille… ». Il faut en conclure que si nous n’aimons pas être dérangés, nous dérangeons toujours quelqu’un. Cette petite anecdote me fait penser à : « Nous sommes toujours le c… de quelqu’un ».

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 17:52
Certains grands noms du multimédia prétextent le travail de la mémoire pour remplir leur tiroir-caisse en vendant des jeux interactifs. Est-il raisonnable de penser que ces jouets développeront notre activité intellectuelle ? Pour une meilleure cognition, rien ne peut prévaloir la lecture, les mots croisés, les discutions et débats animés, de grands bols d’airs, et tout cela sans bourse déliée.

Tous les ouvrages qui font l’objet d’un billet sont en téléchargement gratuit et il vous suffira de cliquer dessus pour accroître votre bibliothèque virtuelle et ainsi enrichir votre esprit.

Bols d'air et mots croisés seront à votre charge 1035971793_gif.gif
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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 08:49
L’écriture nous accorde le bonheur indicible de jouer avec les mots, de les jauger, les manier, les poser, juste là où ils sont nécessaires, pour exprimer ses joies, ses peines, son besoin de communiquer. Elle nous offre la possibilité de formuler « tout bas » ceux que l’on ne peut laisser franchir, pas même du bout des lèvres. Elle peut être un cri, un espoir, une détresse, un secret dévoilé. Elle concède le pouvoir de narrer, dépeindre, confesser, rapporter… Telle est sa puissance. L’écriture est libre, la parole ne l’est pas. Tout ne peut se dire, tout ne peut s’entendre. L’esprit en vrille, le cœur en lambeaux, l’abdomen endolori par les étreintes des angoisses qui nous assaillent sans répit, les pensées qui s’embrument, se perdent, s’emmêlent, le souffle qui se suspend avant de reprendre avec force, tel celui qui se noie ; s’épuise et perdra son instinct de survie… C’est si simple à écrire, et encore bien plus à lire, mais qui accepterait de l’entendre ? Qui accepterait de le divulguer ? Et à qui ? Ce sont des tonalités que les oreilles supportent mal jusqu’au jour où, lorsqu’il est trop tard, nous entendons : « Si j’avais su ! » Mais moi je pose la question, qui a fait l’effort de savoir ? Chacun sa vie, son fardeau alors, comment accepter celui des autres ? Comment pourraient-ils oser demander de l’aide ? « L’individualisme a pris le pas sur de plus nobles sentiments. Le moi d’abord, moi je, l’amour de soi, le déni de l’autre… » (Extrait de : Embarquement indirect). Ce soir, toutes mes pensées vont à toutes ces personnes en pleine détresse pour qui chaque jour est une torture, une épreuve supplémentaire. Elles sont nombreuses et vont de 7 à bien plus de 77 ans.
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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 00:11

L’incapacité à aligner trois mots, l’inspiration gelée, l’esprit en déroute, la hantise du plus jamais… Une bonne dose d’antibiotiques pourrait-elle enrayer cette infection ? Est-elle virale ? Microbienne ? Une pathologie effrayante pour celles et ceux dont l’écriture est un peu le refuge. Nous y sommes tous, plus ou moins, confrontés, mais réagissons-nous identiquement face à cette calamité ? Puis un jour, c’est la déferlante, l’illumination. Clavier, stylo ou crayon, échappe à notre contrôle, les phrases surgissent et se bousculent, tel un flux de particules. La guérison se fait soudaine, sans transiter par une période de convalescence, jusqu’à la prochaine contamination et c’est seulement à cet instant, que l’on s’aperçoit que la récidive existe, que la rechute est inéluctable. La médecine est envahie d’une foule de spécialités, quelle est donc celle qui traite cette forme de maladie, ses causes, ses symptômes ? Et s’il suffisait d’avaler la pilule de l’ensoleillement de notre imaginaire !

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Plus vous relisez vos écrits, plus vous doutez.

Lors de vos relectures, vous entendez vos mots et le son se substitue à la vue. Ainsi, à chacune de vos relectures, vous décelez de nouvelles fautes ou coquilles.

L’œil exercé du correcteur est là, pour vous.

 

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